问答题
Inégalité entre les filles et les garons
(1)Après plus de trente ans de mixité, c’est la grande finale du match Filles-Garons. Qui l’emporte aujourd’hui, de la maternelle à l’université, en passant par le lycée _Les filles, et elles les ont battus à plate couture. Elles sont les plus attentives, les plus brillantes et obtiennent les meilleurs résultats. (2) Et pourtant qui rafle (= emporter rapidement tout ce qui tombe sous la main) la plupart des postes clefs dans la vie professionnelle, monopolisant les filières scientifiques Toujours les jeunes males. Plus compétitifs, plus guerriers, plus bricoleurs. Comment expliquer cette inégalité persistante
(3) Durant plusieurs décennies, les filles ont accompli une incroyable percée. Elles ont réussi à arriver en masse dans le système éducatif dans les années 50, à égaler les garons dans les années 60 et à les dépasser d’une bonne tête dans les années 70. De la maternelle jusqu’à la fac (= Ici, la faculté d’université), elles réussissent mieux, ce qui ne signifie nullement qu’elles soient plus intelligentes, ni même meilleures. Plus tenances, plus bosseuses (Ici, synonyme de travailleur ), ce sont elles qui redoublent (留级) le moins, sont le moins réorientées, ont les taux de réussite au bac les plus élevés, et entrent plus nombreuses en fac, où l’on compte aujourd’hui trois étudiantes pour un étudiant.
(4) L’énigme de cette inégalité C’est que les filles n’investissent toujours pas les classes scientifiques, qui mènent surtout aux grandes écoles et au pouvoir. A partir de la fin du lycée, on observe ainsi une évaporation (Ici, s’évaporer signifie disparatre sans laisser de traces ) féminine au fur et à mesure que le cursus des études devient plus difficiles.
Cette allergie des filles aux sciences est assez universelle. Dès la naissance, les parents incitent leurs fillettes à être disciplinées, dociles et concentrées. Quel que soit leur milieu, les parents ont moins d’ambitions professionnelles que d’espérances sur son bonheur pour leur fille.
En fin de seconde, au moment de la première orientation-sélection vers une filière, les filles manquent de confiance en elles, et s’autocensurent. Un tiers seulement de lycéennes de seconde, très bonnes en maths, visaient un bac scientifique, soit à peine plus que les garons médiocres !
(5) Les filles préfèrent choisir un avenir professionnel compatible à la fois avec leur future vie de famille et aussi avec leurs aspirations. Elles aiment soigner, aider, communiquer : en quelques années, elles sont devenures majoritaires dans d’anciens domaines masculins, en médecine, en agro, dans les écoles de journalisme, et même dominantes à l’Ecole de la Magistrature (司法学校) .
【参考答案】
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